Les Grenadines - Saint Martin

La Grenade
Arrivée en live  dimanche 11 janvier 2015 – 13 h – à Prickly baie (l’Anse aux épines). 30 h de navigation vent d’Est 20/25 nœuds, houle d’Est croisée avec un reste de houle de Sud-Est. Pas très agréable comme navigation. En vue de Prickly baie, nous étions contents d’arriver d’autant que de gros grains menaçaient. Il commençait à pleuvoir lorsque le capitaine affalait la grande voile et que le moteur a stoppé net dans un énorme claquement sinistre. Un bout venait de bloquer l’hélice et de donner le coup de grâce à l’inverseur ! (boîte à vitesse)  Génial ! Tous les marins connaissent… Ok. Plus moyen d’entrer au moteur, vent contraire… et, détail amusant, il tombait des cordes. Mais, comme il y a toujours des solutions, la notre s’est matérialisée en un voilier américain et trois français à bord. Ayant vu nos grands signes, ils se sont détournés pour nous venir en aide. Encore « grand merci » à Princess of tides s’ils lisent ces lignes. Le remorquage s’est passé sans problème malgré un magnifique grain qui a explosé à ce moment là. Une fois ancrés, nous avons pu dire un grand « OUF » !
Après 12 h de sommeil, lundi matin, nous sommes partis en annexe pour rejoindre la marina en quête d’un mécanicien. Nous commençons par les formalités d’usage : les douanes et l’émigration (assez rapide et clearance de 50 D/US.)
L’opportunité a fait que le mécano conseillé était sur le parking à s’affairer. Dominique, parlant espagnol, n’a eu aucun mal à explique à Jésus (cubain) notre problème. Ils sont partis ensemble sur Adélie et, une petite heure plus tard, sont revenus avec l’inverseur. Jésus allait en faire l’autopsie le lendemain et nous communiquer ses conclusions. Grand soulagement que de savoir qu’il ne faudrait pas mettre Adélie hors d’eau pour réparer.
Mardi soir, Jésus nous informe que la réparation est effectuée et qu’il viendra le lendemain pour poser l’inverseur. Parfait ! Il n’y a plus qu’à espérer qu’il ait fait du bon boulot… De toute manière, dans ce genre de situation, nous ne sommes pas en position d’émettre des doutes. Jésus a une bonne réputation et l’avenir nous dira ce qu’il en est de la qualité de sa prestation. Comme Jésus a un grand sens pratique, il nous a amené en voiture à la banque et nous l’avons réglé dès notre sortie. Jésus et aussi toujours accompagné par sa femme qui reste près de leur voiture et attend.
Mais cet épisode terminé, nous avons le plaisir de profiter du paysage. Entourée de montagnes et très verdoyante, la baie est superbe. 
Vues d'Adélie :










 Petit bémol, l’eau est trouble. Même si nous sommes assez nombreux, nous restons tous à bonne distance les uns des autres ; intimité préservée. Ce que nous apprécions particulièrement : le calme ! Le bruit de la mer, du vent, des éoliennes et de quelques avions qui décollent de George Harbour non loin. Pas de Jetskis, pas de sono ; que c’est bon.
Jouxtant le bâtiment des douanes et celui de la marina, un bar/restaurant offre une connexion Wifi gratuite et la possibilité de brancher sur secteur ses ordinateurs et autres tablettes. Revers de la médaille, il y a foule à certaines heures et la qualité du débit s’en ressent.


Concernant les courses, c’est plus compliqué. Il faut se rendre à quelques km. Marche ou taxi. Le mieux est de faire une partie du chemin à pied et trouver ensuite des bus et de laisser son annexe au boatyard et non près de la marina. Il suffit de rejoindre la grande rue et l’on trouve les bus (2,5 D/Car.) Comme dans toutes les îles des caraïbes, les minibus sont légion, peu chers et très pratiques. Ils vous mènent où vous voulez et vous prennent en charge n’importe où ; hyper efficace. Toujours le même système : un chauffeur et un rabatteur à qui l’on règle la course. Les supermarchés sont plus achalandés qu’à la Barbade mais les prix sont nettement plus élevés. Tout est assez cher ici.
Quelques infos sur La Grenade :
« La Grenade (anglais: Grenada) est un pays des Antilles. Sa capitale est Saint-Georges.
Cet État insulaire de la mer des Caraïbes comprend l'île de la Grenade, l'ile de Carriacou et l'île de Petite Martinique, toutes situées dans la partie méridionale de l'archipel des Grenadines. En y incluant les îles désertes, le pays possède une superficie de 350 km2. En 2012, on comptait 109 011 Grenadiens. La langue officielle est l'anglais.
L'île de la Grenade est située à moins de 150 kilomètres au nord des côtes du Venezuela et de Trinité-et-Tobago. L'ile de Carriacou est à quelques kilomètres au sud de l'île d'Union de Saint-Vincent-et-les-Grenadines.
Peuplée par les Caraïbes avant l'arrivée des Européens, la Grenade est d'abord une colonie du Royaume de France de 1649 à 1763. À la suite de la guerre de Sept Ans, elle est léguée au Royaume de Grande-Bretagne par le Traité de Paris. Reconquise par la France durant la Révolution américaine, elle redevient britannique grâce au Traité de Versailles de 1783. Le pays accède à son indépendance du Royaume-Uni le 7 février 1974. La Grenade devient le Gouvernement révolutionnaire populaire de la Grenade, un état communiste, de 1979 jusqu'à l'invasion américaine de 1983. En 2004, l'ouragan Ivan cause d'importants dommages dans le pays.
La Grenade est surnommée « l'île aux épices » (Island of Spice) pour sa cannelle, ses clous de girofle, son curcuma et surtout le macis et la noix de muscade.
La Grenade est membre de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA) depuis le 14 décembre 2014.
La Grenade est un pays des Antilles. La Grenade est située au nord de Trinité-et-Tobago. D'une superficie de 340 km2, ce pays compte environ 90 343 habitants (2008) et est composé de l'île principale, la Grenade, et de quelques îles parmi les Grenadines, Carriacou et Petite Martinique. Saint-Georges est la capitale de la Grenade.
La Grenade est située à 200 km au nord du Venezuela.
Le mont Sainte-Catherine est le point culminant avec 840 m. Son littoral mesure 121 km de long.
Avant l'arrivée de Christophe Colomb, en 1492, l'île était habitée par les Caraïbes. Christophe Colomb baptisa cette île Concepción. Une compagnie fondée par le cardinal français Richelieu acheta l'île aux Anglais en 1650. Grenade resta sous domination française jusqu'en 1762. Grenade devint officiellement britannique en 1763 par le traité de Paris qui met fin à la guerre de Sept Ans. Les Français se réemparèrent de l'île en 1779, mais les Britanniques la reprirent peu après. La paix fut rétablie lors de la signature par les deux camps du traité de Versailles en 1783. Provoquée par Victor Hugues une révolte pro-française éclata en 1795 mais fut matée par les troupes britanniques.
De 1958 à 1962, la Grenade devint une province de la Fédération des Indes occidentales qui éclata rapidement.
L'île accéda à l'indépendance le 7 février 1974, devenant un Royaume du Commonwealth, avec Eric Gairy comme premier ministre. Mais le gouvernement de celui-ci devint progressivement autoritaire, déclenchant un coup d'Étaten 1979 par le populaire et charismatique leader populiste Maurice Bishop, qui mit en place le Gouvernement révolutionnaire populaire de la Grenade (People's Revolutionary Government of Grenada, PRG). Bishop n'organisa pas d'élections et sa politique socialiste le rapprocha considérablement du régime de Cuba. Ceci était dérangeant pour les pays voisins, comme Trinité-et-Tobago, la Barbade, la Dominique et surtout les États-Unis. Au sein du gouvernement socialiste, des dissensions entre une section pro-soviétique loyale à Moscou et les partisans de Bishop conduisirent à l'arrestation de ce dernier. Il fut exécuté le 19 octobre 1983, l'armée (dominée par les éléments pro-soviétiques) prenant le pouvoir.
Six jours après la prise de pouvoir par l'armée en octobre 1983, la Grenade était envahie par une coalition menée par les États-Unis. Cette intervention fut demandée par l'Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO). La requête fut rédigée à Washington2. L'opération fut le plus grand déploiement américain depuis la guerre du Viêt Nam.
La guerre fut rapide et la coalition américaine (7 000 soldats américains et 300 hommes d'Antigua, la Barbade, la Dominique, la Jamaïque, Sainte-Lucie et Saint-Vincent, qui n'ont pas participé aux combats) vint rapidement à bout des forces grenadiennes (1 200 soldats, assistés par 784 Cubains et quelques instructeurs provenant d'URSS et d'autres pays communistes). Après la chute du PRG, des élections sont tenues en 1984, et voient la victoire du Nouveau Parti national. » Sources : Wikipédia
La ville de Saint George bénéficie d’un écrin de verdure sur les collines qui fait tout son charme. Petite ville, elle est restée « dans son jus ». Aucun ensemble de tours ou d’immeubles ne vient défigurer le site. 
 La cathédrale St george
Cimetière dominant la ville
 Fort St George
 Centre ville


 Villa offerte par la communauté catholique à la ville.







En centre ville, il est surprenant de ne voir aucune boutique de prestige au simplement de marque internationale.  Seul le terminal des croisières regroupe un petit pôle commercial sans intérêt.
L’animation est surtout côté Carénage où l’on trouve les bars et les restaurants. C’est le port de pêche et l’activité dynamise le quartier.





Carriacou
  Tyrrel bay





 Un grain et le paysage devient chinois
 Atelier mécanique sur l'eau

Les premiers habitants furent les indiens Arawaks puisCaraïbes qui ont nommé Carriacou « le pays des récifs ».
Carriacou fut colonisée par les français mais cédée en 1763avec Grenade au Royaume-Uni avec le traité de Paris.
Aujourd'hui, la majorité des habitants sont des descendants d'esclaves africains. Il y a toujours une influence britannique sur l'île qui a été longtemps dans l'empire britannique et est rattachée à Grenade, membre du Commonwealth. On retrouve aussi une influence française dans les noms de villages et dans le créole local.
Il y a toujours des constructions traditionnelles de bateaux dans le village de Windward, situé dans le Nord de l'île où l'on retrouve les descendants d'écossais et d'irlandais.
Beaucoup de carriacouans ont émigré au Royaume-Uni, auxÉtats-Unis ou dans les autres îles des Antilles à cause du manque d'emploi. L'île n'a pas de secteur manufacturier et l'agriculture reste la principale activité de l'île. Beaucoup de carriacouans retournent dans leur île pour les vacances ou pour y prendre leur retraite.
Si l'ouragan Ivan en 2004 fit des dégâts considérables à Grenade, il épargna pratiquement Carriacou et Petite Martinique. Cependant en 2005, l'ouragan Emily frappa durement l'île obligeant à l'évacuation de son seul hôpital et détruisant ou endommageant des centaines de foyers.
Carriacou, connue comme « l'île entourée de récifs », est la plus grande île des Grenadines et a la réputation d'être une des plus belles des Antilles. Elle offre de longues plages de sable blanc, des baies assez profondes, du relief et des sites de mouillage.
Les principales villes ou villages sont Hillsborough, L'Esterre, Grand Bay, Harvey Vale et Windward.
Carriacou n'a pas de rivière, l'approvisionnement en eau ne provient que des précipitations. La saison sèche s'étend de février à juin.
L'île de Petite Martinique est éloignée d'environ un kilomètre et demi à l'Est de Carriacou. Elle a une superficie de 2,4 km² et une population de 900 habitants vivant essentiellement de la construction de navires artisanaux, de la pêche et de safari marin. Sources : Wikipédia
Vendredi 30 janvier 2015
10 h 30 de navigation agréable si ça n’est en fin de parcours où nous avons tiré des bords pour pouvoir entrer au mouillage de Tyrrel bay. Aucun poisson n’est venu mordre à nos splendides leurres.
Comme à notre habitude, nous restons à l’entrée de la baie.
Durant notre halte, nous en profitons pour visiter la mangrove  jouxtant la baie. Elle sert de refuge en période de cyclone. Nous étions seuls, nous déplaçant à la rame pour ne pas perturber la quiétude du lieu.









Pour rejoindre Hillsborough, il faut prendre un bus (3,5 D/Car.). C’est là que nous faisons la clearance de départ. Les fonctionnaires nous apprendront qu’il est maintenant possible de la faire à Tyrrel ! La ville est construite de toutes petites maisons qui longent la baie. Aucun urbanisme ne vient gâcher la symbiose du lieu.
Vues d'Hillsborough :






Mayreau
Mayreau est la plus petite île habitée de l'archipel des Grenadines dans les Caraïbes, avec une superficie d'environ 4 km² et une population d'environ 300 habitants. Elle fait partie de l'État de Saint-Vincent-et-les-Grenadines. Elle se situe entre Union au sud-ouest et Canouan au nord-est. À l'ouest se trouvent les bancs de sable et les rochers des Tobago Cays
La population se concentre dans le village d'Old Wall, situé en haut d'une colline dans le sud-ouest de l'île. C'est une communauté autonome, et l'électricité n'est fournie par un générateur général que depuis 2002. Mayreau a aussi une petite station balnéaire sur la Saltwhistle Bay. L'île ne dispose que d'une seule route bétonnée qui va de Saltwhistle Bay à Saline Bay et traverse le village. Sur le haut de l'île se trouve l'église catholique, l'école qui accueille une cinquantaine d'élèves et un bâtiment pour les télécommunications. Ce point offre un beau panorama sur les Tobago Cays, Canouan et Union. L'île dispose de 3 sources d'eau douce sur sa partie orientale. Saline Bay est nommé ainsi à cause du petit étang d'eau salée, situé juste à l'est de la plage. Le sel fut l'une des ressources de l'île et était exporté autrefois mais ne sert désormais plus qu'à la demande locale. L'île est principalement habitée par des pêcheurs et vit également du tourisme. Sources : Wikipédia



 A l'horizon, le Ponant
Arrivée du Windstar


Chaloupes à la mer et pique-nique sur la plage pour les croisiéristes.

Mardi 3 février, nous levons l’ancre pour rejoindre Mayreau. Navigation sans problème qui a durée là aussi ! (4 h 30). Nous avons tiré des bords durant deux bonnes heures avant de pouvoir entrer dans la baie.
Il y a plusieurs mouillages à Mayreau. Cette minuscule île est tellement prisée des navigateurs en tous genres qu’il y a foule au premier. Le second, plus large est moins emprunté mais reste assez encombré.
Nous restons à bord, comptant partir le lendemain. En réalité, nous partirons jeudi 5.
Joli spectacle que de voir le Ponant, suivi du Windstar, traverser la baie au soleil couchant. Le Ponant a suivi sa route vers St George et nous avons eu la surprise de voir le Windstar mouiller non loin de nous.
Sainte Lucie - Rodney
Le Ponant venu mouiller à nos côtés
Partis le 5 à 15 h,  arrivée à Rodney Bay le lendemain à 12 H 30.
Navigation : de Mayreau au Sud de St Vincent : nickel 20 nœuds force 4/5. Mer belle.
Remontée côte Ouest de St Vincent : pétole, galère - vent variable – alternance voile/moteur.
Canal St Vincent jusqu’au deux pitons : grains d’Est force 6/7 – Mer très agitée – galère !
Des deux pitons à Rodney bay : vent dans le « pif » pluie et grains – moteur !
A nouveau, le plaisir de revoir les deux pitons ; toujours dans la brume hélas.
Contents d’être arrivés et prêts à mettre à les voiles le lendemain. Nous retrouvons cette superbe baie, mais aussi la musique et les jetskis !
Martinique – Sainte Anne
5 H entre Rodney et Ste Anne. Navigation de demoiselle et arrivée sous un superbe grain. Slalomé entre les bancs de « sargasses » (algues qui forment de grosses agglomérations à la surface et peuvent bloquer les hélices)
Nous mouillons à l’entrée de la baie. Il y a un monde fou en ville – il est vrai que nous sommes en pleine saison. Nous avions oublié le peu d’amabilité des français ; surtout qu’il pleut depuis 24 h. Les prix ont nettement augmenté depuis notre dernier passage ; c’est à noter !
Info navigateur : il est possible de faire la clearance ici ( 2 E au lieu de 5 au Marin).
Eau et gazoil : entrée à droite du chenal - 0,86 E le litre de gazoil !...

Nous allons procéder à l’avitaillement et attendre une météo favorable pour nous rendre aux Saintes (mais le programme peut changer…..)
Arrivée de Plucky Lady

 Départ d'Errance vers de nouvelles aventures en Méditerranée.
Des voiliers sur des bateaux !!!!
Changements de lieux sans naviguer ! Pourquoi pas...
Saint Martin
Départ vendredi 13 mars – 7 H 45. Mer agitée à forte. Canal de la Dominique dans l’après-midi : CRUEL ! Remontée sous le vent de la Dominique – Déventé par le relief.
Canal de la Guadeloupe de nuit : agité. Remontée sous le vent des Saintes, de la Guadeloupe : risée Beta.
Puis, cap sur la côte Atlantique – Montserrat – et direction St Martin : grand largue avec alizé et grains. Mer agitée à forte voire très forte. Surveillance du régulateur qui partait en vrille dans les rafales ; quelques moments de surfs aussi. Excellentes sensations et, dans l’ensemble, nous nous sommes régalés malgré la première nuit blanche.
Arrivée à Saint Martin – mouillage en baie du Marigot dimanche à 9 H.
Montée sportive donc, mais nous savions que ça n’allait pas être de tout repos. Simplement, nous en avions vraiment assez de la Martinique ; d’où notre décision (prise après grande réflexion et qui ne nous mettait pas hors sécurité).
Au large de St Martin, juste avant d’arriver : notre premier appel des coast guards ; très aimables et l’intonation de leur « Madam » sonnait chaudement à l’oreille.




« Saint-Martin, une île surprenante à plus d’un titre. Sur cette terre partagée entre Français et Hollandais, la langue la plus utilisée par les Noirs (majoritaires) est… l’anglais, langue véhiculaire dans les Caraïbes.
Saint-Martin est aussi un port franc. Les voitures ne consomment que du carburant détaxé, on y est exonéré de TVA et de tout droit de douane. En plus d’être une île aux plages paradisiaques, Saint-Martin est, vous l’aurez deviné, un paradis fiscal.
Dans la partie néerlandaise (Sint Maarten, qui draine 80 % de l’économie de l’île), l’influence anglo-américaine est prépondérante. Les plages y sont moins nombreuses que dans la partie française. Ce sont donc les commerces qui s’y sont développés… et les hôtels-resorts à l’américaine qui ont envahi le bord de mer. Les paquebots y débarquent quotidiennement leurs cargaisonS de touristes. Bijoux et montres de grandes marques cohabitent avec les enseignes de magasins de parfums et de hi-fi.
Il faut aller sur la côte nord de Saint-Martin, dans la partie française, pour trouver un peu de l’ambiance de farniente que l’on rattache aux îles cerclées de plages paradisiaques et bordées de palmiers. On y retrouve une douceur de vivre et un rythme plus indolent que dans le Sud.
Au centre de l’île de Saint-Martin, où peu de touristes s’aventurent, vit une population qui a conservé quelques traditions fortement identitaires et une vie sociale solidaire axée sur la communauté religieuse. Vous l’aurez compris, on a une petite préférence pour la partie française, qui a gardé un peu d’authenticité !
Carte d’identité Saint-Martin
- Statut : collectivité d'outre-mer de la République française depuis juin 2007 pour la partie nord (préfet commun avec Saint-Barthélemy), et entité composante du Royaume des Pays-Bas depuis octobre 2010 pour la partie sud.
- Superficie : 87 km² (dont Saint-Martin, 53 km², et Sint Maarten, 34 km²).
- Population : 83 000 habitants (36 500 + 46 500).
- Densité : 957 hab./km² (moyenne française : 113 !).
- Capitales : Marigot (pour la partie nord) et Philipsburg (pour la partie sud).
- Monnaies : l’euro, le florin antillais (guilder) et le dollar américain.
- Langues : anglais, français, néerlandais, espagnol, créole guadeloupéen et haïtien, papiamento.
- Sous-préfet : Dominique Lacroix. 
- Signe particulier : le seul territoire français où l'on parle à la fois anglais et français ; entre 70 et 100 nationalités représentées sur l'île.
Économie
Le coton commence à être cultivé à partir de 1700 et devient le produit dominant jusqu'à ce qu'il soit supplanté par la canne à sucre dans les années 1780. 
L'introduction de la canne à sucre a lieu en 1763. Le sucre s'exporte surtout en Amérique du Nord, dans les colonies françaises et en France, et le rhum en Guadeloupe. Résultat, le nombre de Noirs arrivés comme esclaves augmente considérablement. 
L'esclavage n'est aboli qu'en 1863 dans la partie néerlandaise, soit 15 ans après la partie française. Pour devenir libre, il suffit alors de franchir la frontière, déjà symbolique. Une fois l'esclavage aboli, la disparition des plantations modifie totalement l'économie de l'île : beaucoup d'habitants émigrent dans les îles proches pour trouver du travail. 
Il faut attendre la Seconde Guerre mondiale pour que Saint-Martin redécolle, entraînée par la partie néerlandaise où les Américains créent l'actuel aéroport international, désenclavant ainsi l'île. Des commerçants se constituent des fortunes avec le marché américain. On va même parler de colonisation US. L'ère du tourisme peut commencer... 
La partie française doit attendre la promulgation de la loi Pons sur la défiscalisation (exonération d'impôts pendant 5 ans pour les investisseurs) pour prendre le train de la prospérité en marche.
Malheureusement, Saint-Martin et ses infrastructures ont été durement touchés par les cyclones Luis et Marilyn (septembre 1995) et Lenny (novembre 1999). » - Source guide du Routard -
- Info navigateur : la clearance est de 6 E – à faire à la capitainerie et surtout pas à la marina Fort Louis ou il vous en coûterait minimum 20 E + un forfait mouillage de 20 E.
Côté avitaillement, un grand Super U vient de s’ouvrir à la zone artisanale et l’on trouve à peu près tout. Cela change grandement de la Martinique. Il y a aussi un Simply  proche de la capitainerie vers le canal.
Eau : capitainerie et à la station essence à l’entrée du chenal qui mène à la lagune. -
Le mouillage en baie de Marigot est agréable malgré l’aller/retour des taxis et autres furies mécaniques qui la traversent.






En face, l’ile plate d’Anguilla alors que St Martin est montagneux et c’est ce qui fait son charme.
Philipsburg
Contraste saisissant entre le côté néerlandais et la partie française de l’île. Un réel choc car Marigot est une station calme, aux quelques boutiques, restaurants et bars à l’atmosphère paisible (du moins depuis notre arrivée).
Pour s’y rendre : bus à 2 E ou 2 $
A Philipsburg, on bascule dans l’enfer de la consommation à outrance. Great bay est longée par une promenade tout autour de son périmètre et non par une route et ça change tout. Les gens ont la plage, la promenade et les bars/restaurants a portée sans la problématique automobile.
Escale des « croisières s’amusent », la cité et surpeuplée de touristes en quête de bon temps  et de bonnes affaires. Ici, c’est  « free taxes » et l’on vous le fait savoir !

Parallèle à la promenade, une rue commerçante où la plupart des marques de luxe sont représentées est le paradis des addicts du shopping. Gros bémol, les rabatteurs ont tendance à harceler le passant ! A regarder d’un peu plus près les étiquettes, l’on constate qu’à part tabacs et alcools (et encore, certains alcools sont plus chers qu’en France), rien n’est une « affaire ». A Philipsburg, vous n’êtes qu’une carte de crédit et certains n’hésitent pas à vous raconter n’importe quoi pour vous faire acheter. Leur pression rend la balade inconfortable et l’on est très content de retrouver le calme de Marigot. Mais il est intéressant de se plonger dans cette ambiance touristique à l’américaine et de constater un tel contraste entre les deux cités.













Nous comptons bouger d'ici la fin du mois pour rejoindre Miami ; entre 8 et 10 jours de mer car nous passons côté Atlantique histoire d’avoir de l’eau sous la coque en cas de problème.
Vues d'Adélie






A suivre...